Dépression : vers un retour au travail plus rapide
Les arrêts de travail en santé mentale ne doivent pas s’éterniser et, pour cette raison, il existe à Laval de nombreuses ressources pour aider les patients à retourner dans leur emploi.
Les médecins de famille de Laval se sont réunis le 14 novembre dernier pour discuter des arrêts de travail des patients souffrant de maladie mentale, et notamment de dépression.
Et l’enjeu est de taille. En effet, la dépression et les troubles anxieux touchent 5% de la population et la maladie mentale représente 30% des demandes d’invalidité, soit un coût de 15 à 33 milliards de dollars par année pour le Canada.
Par ailleurs, plus le temps passe, plus il est difficile de reprendre une activité professionnelle.
9 mois en moyenne
La durée moyenne des arrêts en santé mentale est de 9 mois, or des études ont démontré qu’un retour au travail dans les 3 à 6 mois est mieux pour le patient, a révélé Dre Claire Gamache, directrice médicale de la santé mentale jeunesse et adulte du CSSS de Laval.
« Souvent les médecins connaissent les patients depuis longtemps, ils ressentent de l’empathie et acceptent des arrêts trop prolongés », dit-elle.
Elle précise cependant que les longs arrêts sont justifiés dans certains cas.
Les médecins se trouvent donc partagés entre les employeurs et les assurances qui pensent que les arrêts sont trop longs et les patients qui disent ne pas être capables de reprendre leur activité.
Pour les aider à décider de la durée des arrêts de travail en santé mental, le CSSS leur a donc présenté des outils d’aide à la décision et les ressources qui existent à Laval pour les patients : association de défense des droits des patients, ergothérapie, groupe de retour au travail du CLSC ou encore centre local d’emploi.
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