L’aréna Hartland-Monahan devient réalité
La Ville de Laval a officiellement inauguré l’aréna Hartland-Monahan, hier dimanche 29 mars, à l’occasion d’une cérémonie spéciale à laquelle assistaient environ une centaine de personnes entassées dans le hall d’entrée de l’amphithéâtre.
Le principal intéressé ne pouvait demander mieux pour son anniversaire, lui qui soulignait hier son 64e anniversaire de naissance.
«Je suis extrêmement touché et ému de cet honneur que me décerne la Ville de Laval. Je suis heureux de voir que ce projet né il y a une dizaine d’années voit enfin le jour. Néanmoins, je le dois à mes parents, à mon frère Kim et à Sylvain (Lépine) qui ont mené toutes les démarches depuis ces années», a déclaré Hartland Monahan.
L’ancien hockeyeur de Laval-Ouest, expatrié aux États-Unis depuis près de 35 ans, s’est rappelé de nombreux souvenirs de jeunesse durant la cérémonie. Il a, d’ailleurs, salué au passage ses amis avec qui il jouait au hockey à l’époque (Michel Rochon, François Rochon, Steve Ryan, Burt Gillis).
«Bien que je sois né à Montréal, à Pointe-Saint-Charles, mon arrivée à Laval-Ouest à six ans et les merveilleuses années passées ici font que je me considère d’abord et avant tout comme un citoyen de Laval-Ouest », a-t-il dit dans son allocution.
L’homme, qui réside à Woodstock en banlieue d’Atlanta en Georgie, a fait don de quelques articles de hockey à l’aréna qui porte maintenant son nom. Ainsi, dans l’entrée de l’édifice on y retrouve, entre autres, le chandail qu’il portait alors qu’il évoluait avec les Capitals de Washington ainsi qu’une paire de patins qu’il a utilisée avec les Golden Seals de la Californie.
«C’était une grande surprise lorsque nous avons appris la nouvelle. C’est un beau cadeau de fête pour mon mari aujourd’hui. Lui et sa famille ont établi leurs racines ici, raconte l’épouse de l’ancien hockeyeur et fille du légendaire Bernard Boom Boom Geoffrion, Linda Geoffrion-Monahan. Si mon père avait été ici, il aurait sûrement dit à Hartland qu’il est chanceux d’avoir un aréna à son nom alors que lui n’en a pas!»
Repêché par les Golden Seals de la Californie en 1971, Hartland Monahan a disputé 334 parties dans la LNH jusqu'à sa retraite en 1981. Outre la formation californienne, il a évolué pour les Rangers de New York, les Capitals de Washington, les Kings de Los Angeles, les Penguins de Pittsburgh et les Blues de St-Louis.
Chez les juniors, il a enfilé l’uniforme des Saints de Laval et du Canadien junior de Montréal.
Une autre étape à venir?
Pour l’initiateur du projet, Sylvain Lépine, le rêve a, finalement, pris forme dimanche. «Ça se concrétise avec cinq années de dur labeur. J’ai eu un moment de découragement lorsque la Ville a initialement refusé ma requête. Heureusement, j’ai eu un grand allié, le conseiller Jacques St-Jean qui m’a appuyé et qui m’a dit de ne pas lâcher. Je me suis retroussé les manches et ça donné les résultats escomptés.»
Le citoyen qui a mené à terme le projet, a confié à L’Écho de Laval qu’il entend maintenant consacrer ses énergies à convaincre les dirigeants de Hockey Laval d’introduire Hartland Monahan au Temple de la renommée Hockey région Laval (HRL).
«Je regarde le cadre en haut dans l’entrée (Temple de la renommée Hockey région Laval) la photo d’Hartland n’est même pas là. C’est un gars qui a été oublié. Pourtant, il a fait la Ligue nationale de hockey et il vient de Laval-Ouest. J’ai parlé à la Ville, à cet effet, on m’a dit qu’on ferait sûrement quelque chose.»
Hartland Monahan et sa famille posent devant l'aréna qui porte son nom.
Hartland Monahan, entouré du maire de Laval Marc Demers et de son épouse Linda Geoffrion-Monahan, signe le Livre d'or de la Ville.
Environ 100 personnes ont assisté à la cérémonie spéciale.
Hartland Monahan, son épouse Linda Geoffrion-Monahan, le maire de Laval Marc Demers ainsi que le couple Manon Campeau et Sylvain Lépine à l'origine du changement de nom de l'amphithéâtre.
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