Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF)
Lancement de la Marche mondiale des femmes 2025 à Laval

Par Salle des nouvelles
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes (CQMMF), à laquelle participe la Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF), dévoile aujourd’hui son calendrier d’actions pour lancer la 6e édition de la Marche mondiale des femmes, qui se tiendra à Québec le 18 octobre prochain.
Cette année, le slogan est Encore en marche pour transformer le monde, faisant écho au slogan du 8 mars, Encore en lutte.
Quatre grands moments de mobilisations sont prévus au calendrier d’action 2025 :
- Le 24 avril pour souligner la journée de solidarité féministe contre le pouvoir des entreprises transnationales en commémoration du Rana Plaza;
- Le 4 juin pour célébrer le 30e anniversaire de la Marche du pain et des roses;
- Le 4 octobre pour souligner la journée de commémoration des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées;
- Le 18 octobre culminera avec la Marche mondiale des femmes, comme action de clôture de la 6e édition.
« La CQMMF est un regroupement national féministe qui a pour mission de promouvoir l’égalité entre toutes et tous, de lutter contre les discriminations systémiques et de contribuer à l’élimination des causes de la pauvreté et de la violence », explique Marie-Hélène Fortier de la CQMMF. En ce sens, cette année, la Marche mondiale des femmes met de l’avant trois grandes orientations :
- Dénoncer le continuum de la violence envers les filles et les femmes;
- Dénoncer la pauvreté qui représente une violence systémique;
- Dénoncer le capitalisme responsable de la crise climatique et de l’effondrement de la biodiversité au détriment de la santé et de la vie des populations et celles des prochaines générations.
À Laval, les orientations de la Marche mondiale des femmes se reflètent sur le terrain et dans les luttes féministes de l’heure. La Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) continue de revendiquer pour plus de ressources en hébergement pour les femmes vivant des difficultés multiples ou victimes de violences. Malgré la récente ouverture de la Maison Marie-Marguerite rendue possible par l’effort concerté et soutenu de la TCLCF, de groupes membres et de partenaires communautaires, les places en hébergement pour femmes à Laval restent insuffisantes.
« Certaines femmes restent plus longtemps en hébergement sans quoi elles finiraient à la rue faute de logement disponible, ce qui prolonge l’attente pour accueillir d’autres femmes. Le manque d’hébergement et de logements abordables à Laval a un impact réel sur les femmes les plus vulnérables, avec une vulnérabilité accrue pour les femmes âgées. La pauvreté des femmes et les violences à leur égard s’accentuent. C’est pourquoi nous sommes toujours en marche », souligne Marie-Eve Surprenant, coordonnatrice de la TCLCF.
Ces constats viennent renouveler la nécessité de se mobiliser collectivement à Laval pour dénoncer les violences systémiques envers les femmes. C’est dans cet esprit que la TCLCF a récemment effectué une tournée auprès de ses groupes membres en vue de préparer les mobilisations du 8 mars. La TCLCF invitera ses membres et la population à participer aux différents évènements de la MMF 2025 et espère un fort contingent lavallois pour l’activité de clôture du 18 octobre dans la région de la Capitale-Nationale.
La Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) est un regroupement régional travaillant avec ses membres à l’amélioration de la qualité et des conditions de vie des femmes, tant aux plans social, économique et politique. Depuis plus de trente ans, la TCLCF, qui représente plus de 30 000 Lavalloises, développe un espace de solidarité entre les groupes de femmes de Laval en plus d’initier des actions collectives pour une véritable égalité entre les sexes.
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