Comportements à éliminer en milieu de travail
Campagne de la CNESST 2024 : la santé psychologique au travail
Par Salle des nouvelles
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a lancé sa nouvelle campagne de sensibilisation qui est axée sur la santé psychologique en milieu de travail. C'est du 11 novembre au 1er janvier 2025, que la population québécoise sera exposée à ce message : « Au travail, la santé psychologique ne devrait jamais tenir qu’à un fil ».
Celle-ci vise notamment à sensibiliser les québécois aux comportements et aux événements qui affectent l’état de bien-être psychique au travail, et aux conséquences que ceux- ci peuvent entraîner. Quel que soit le secteur d’activité, les risques psychosociaux sont bien réels, au même titre que ceux pour la santé physique.
« Cette campagne permet de prendre conscience que nos paroles et nos gestes ont un impact sur les autres. Elle démontre les effets potentiellement graves du harcèlement psychologique, de la violence et de tout autre comportement néfaste sur la personne qui le subit et sur l’entreprise, d’où l’importance de le prévenir en amont. Toute entreprise doit se doter d’une politique de prévention et de prise en charge qui guidera la démarche de l’employeur tout comme celle de la personne qui vit une situation problématique ou à risque », explique Anouk Gagné, présidente-directrice générale de la CNESST
Comportements à éliminer en milieu de travail
Chaque comportement nuisible, que ce soit empêcher une personne de s’exprimer, l’isoler, la dévaloriser, la discréditer, la menacer, l’agresser, l’humilier ou agir de façon déplacée avec elle, met à mal la santé psychologique d’un individu au travail. Ceux-ci doivent être éradiqués.
Le harcèlement tout comme la violence en milieu de travail, la violence conjugale, familiale et à caractère sexuel et l’exposition à un événement potentiellement traumatique peuvent nuire au bon fonctionnement des milieux de travail et affecter la santé des travailleuses et travailleurs.
Certains facteurs de risques psychosociaux, isolés ou combinés, comme le manque de reconnaissance ou de soutien, une charge de travail trop lourde ou trop légère, le manque d’autonomie décisionnelle ou encore la justice organisationnelle, peuvent aussi contribuer à la détérioration de la santé physique et psychologique des travailleurs.
Tout comme les risques à la santé et à la sécurité physique des travailleuses et travailleurs, les risques psychosociaux doivent être identifiés et pris en charge par les milieux de travail.
« Le 27 mars dernier, notre gouvernement a adopté la Loi visant à prévenir et à combattre le harcèlement psychologique et la violence à caractère sexuel en milieu de travail. L’un des objectifs de cette loi était d’améliorer la prévention du harcèlement et de la violence à caractère sexuel dans les milieux de travail. Cette campagne est un autre outil pour sensibiliser le grand public à un enjeu très préoccupant. Le harcèlement a des conséquences majeures et un coût humain important. Les travailleuses et travailleurs peuvent vivre certains problèmes, dont de l’anxiété, une dépression et de l’épuisement professionnel, ainsi que développer des problèmes de santé physique, comme des maladies cardiovasculaires et des troubles musculosquelettiques. Votre gouvernement prend cette problématique très au sérieux. La collaboration de tous est souhaitée pour améliorer la situation », ajoute Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.