Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les CPE ont manifesté devant les bureaux de la ministre Charbonneau

Chargement du vidéo
durée 14h39
19 décembre 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Ghislain Plourde
email
Par Ghislain Plourde, Journaliste

Voir la galerie de photos

Depuis lundi, parents et membres de l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) ont tenu des manifestations devant les bureaux de la ministre de la Famille, Francine Charbonneau.

L’exercice, le Noël des promesses brisées qui se tenait entre 16 h et 18 h, se terminera ce soir vendredi 19 décembre avant de reprendre de façon hebdomadaire, tous les lundis à compter du 5 janvier.

En organisant ce type de rassemblement, l’AQCPE veut rappeler que le gouvernement a brisé sa promesse électorale en imposant la modulation des tarifs de garde selon le revenu des familles, se traduisant par d’importantes hausses pour la classe moyenne.

«En campagne électorale, Philippe Couillard s’est fait élire en promettant de ne pas augmenter les tarifs au-delà de l’indexation. Une fois élu et alors qu’il connaissait clairement l’état des finances publiques, il a promis la même chose à au moins deux reprises. Cette promesse brisée aura de lourdes conséquences pour la classe moyenne qui a des enfants en services de garde», déclare Louis Senécal, président-directeur général de l’AQCPE.

Celui-ci ajoute que les mesures décrétées par le gouvernement Couillard favorisent le modèle des garderies privées.

«En plus d’imposer la modulation des tarifs, les libéraux paralysent le développement de places en CPE pourtant souhaitées par les parents, et laissent les places en garderies privées non subventionnées se multiplier. En coupant les actifs des CPE pour ensuite les obliger à financer 50 % de la construction de leurs installations, le gouvernement empêche le développement de places de qualité. La promesse de la ministre de la Famille de développer 85 % des 6 300 places en CPE ne sera pas possible.»

La présence de nombreuses garderies privées non subventionnées sur le territoire lavallois fait craindre le pire aux gestionnaires du réseau. Selon eux, le ministère de la Famille compte sur la conclusion d'ententes de partenariats entre les CPE et les garderies commerciales pour développer de nouvelles places.

«Pour nous, il est hors de question de créer des alliances avec des garderies privées non subventionnées puisque nos modèles sont incompatibles, explique Danielle Drouin, directrice générale du CPE Force Vive. Alors que les garderies commerciales sont opérées dans le simple but de faire des profits, les CPE sont des OBNL administrés majoritairement par des parents-utilisateurs; et alors que les garderies commerciales visent à minimiser leurs dépenses pour accroître leur rentabilité, les CPE répondent aussi aux besoins particuliers d'enfants différents, en collaboration avec les organismes du milieu. Nos missions sont différentes et irréconciliables », ajoute-t-elle.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Rapport de l'ISQ: 1 bébé sur 10 n'a pas de médecin de famille au Québec

Des inégalités subsistent quant à l'accès à un médecin, même chez les nouveau-nés. Environ 1 bébé sur 10 n'avait pas de médecin de famille ou de pédiatre au moment où l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) a mené une enquête, et cette proportion est bien plus élevée chez les familles à faible revenu ou celles dont au moins un parent est né à ...

durée Hier 9h00

La santé mentale au Canada serait «trois fois plus précaire» qu'avant la pandémie

Un nouveau rapport indique que la santé mentale au Canada est trois fois plus précaire qu'avant la pandémie de COVID-19 et que l'accès aux soins varie considérablement d'une province et d'un territoire à l'autre. Le report souligne par ailleurs que le Québec «dispose d’une solide stratégie en matière de santé mentale accompagnée de dépenses ...

19 novembre 2024

L'usage du français recule dans les commerces, mais les jeunes y sont indifférents

L’accueil et le service en français dans les commerces du Québec connaissent un certain recul à travers la province, mais plus particulièrement dans les régions de Montréal et de Gatineau, une situation qui laisse de plus en plus de Québécois indifférents, surtout parmi les jeunes. L’Office québécois de la langue française (OQLF) a publié mardi ...