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Entendre l’appel de Compostelle

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29 août 2013
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Par Claude-André Mayrand
LAVAL - 

Pour plusieurs, Compostelle est soit une mode, soit une expérience émotive et spirituelle qui représente le symbole idéal du dépassement de soi. Pour la Lavalloise Carole Lajeunesse, il s’agit d’un défi et d’une expérience à vivre qui pourrait changer sa vie. Et celle des autres.

C’est en consultant un article de journal sur une participante de l’édition 2012 de Compostelle en tandem que Carole Lajeunesse a eu envie de participer à l’aventure.

Elle marchera donc les 200 km du chemin de Compostelle en neuf jours au sein du groupe avancé, du 7 au 18 septembre prochains, en Espagne.

«On entend que les gens qui vont là vivent un grand cheminement intérieur et une période de ressourcement. J’ai été interpellée, confie la Lavalloise nouvellement retraitée.

Ce sont des chemins qui ont tellement d’histoire et ce sera une belle expérience à vivre, comme un rêve pour moi.»

Le plus grand défi pour celle qui travaillait dans une banque sera de partir seule, et de marcher jusqu’à 25 km à tous les jours aux côtés de purs inconnus.

«Mon mari m’encourage dans mes démarches, mais il n’était pas intéressé au départ. Lorsqu’il a voulu se joindre à l’aventure, il y avait trop de contraintes au niveau du travail et du financement, mais ce sera peut-être partie remise pour faire le chemin en couple», explique-t-elle.

Une préparation rigoureuse

La marche est une activité qui fait partie de la vie de Carole Lajeunesse.

«Je fais de la marche rapide depuis plus de dix ans», explique celle qui marche jusqu’à 20 km par semaine au centre d’entraînement, dans son quartier et dans le parc du Mont-Tremblant.

Ça m’aide à rester à la fois en forme et en bonne santé.»

Pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, Mme Lajeunesse a magasiné avec soin des chaussures de marche et a participé à plusieurs conférences téléphoniques pour préparer son voyage.

«J’ai aussi consulté un kinésiologue pour améliorer mes démarches d’entraînement», précise la résidente de Sainte-Rose.

Une collecte de fonds pour une bonne cause

L’idée derrière Compostelle en tandem est de récolter 130 000 $ afin de soutenir au quotidien les Québécois atteints de cancer et leurs proches.

Le voyage d’entraide de la Fondation québécoise du cancer en est à une quatrième édition en 2013.

«Plusieurs femmes de mon entourage ont été touchées par la maladie et tout ce qui peut aider à améliorer les soins et offrir du support est important», confie Carole Lajeunesse, une parmi les 40 participants de l’aventure 2013.

Elle contribuera à au moins 2 000 $ de la collecte de fonds, le montant minimum demandé à chaque participant.

«Je suis très curieuse de voir la route et les petits villages, raconte-t-elle en parlant du trajet qui est sur la liste de protection patrimoniale de l’UNESCO. Malgré le fait que je m’y rends en solitaire, je m’attends à créer des liens enrichissants», conclut celle qui a aussi participé au Relais pour la vie, une course de nuit de 12 heures de la Société canadienne du cancer, en 2010.

Pour plus d’informations sur l’évènement ou pour faire un don en ligne, consultez le site Internet de Compostelle en tandem

 

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