Avant même le début des travaux
Scandale SAAQclic: l'opposition exige le démantèlement de la commission Gallant

Par La Presse Canadienne
Les partis d'opposition à Québec exigent le démantèlement de la commission Gallant, qui doit enquêter sur le scandale SAAQclic, avant même que celle-ci n'ait débuté ses travaux.
La commission ressemble de plus en plus à un «beau party de famille», a dénoncé en point de presse, mercredi, le leader parlementaire du Parti libéral, Monsef Derraji.
Il a déploré les liens qui existent non seulement entre le juge Denis Gallant et la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, mais entre le directeur des enquêtes, Robert Pigeon, et le conjoint de la ministre LeBel.
La secrétaire générale de la commission, Véronyck Fontaine, a également travaillé de près avec l’ex-PDG de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) Denis Marsolais, selon ce que rapporte Le Journal de Québec.
Tous ces liens de proximité sont «inacceptables», a dénoncé mercredi M. Derraji, en réclamant à nouveau le départ du juge Gallant, ajoutant qu'il fallait «absolument» repartir à zéro.
Le co-porte-parole de Québec solidaire, Guillaume Cliche-Rivard, a rappelé que «des centaines de millions de fonds publics» ont été «dilapidés» dans le déploiement raté de la plateforme SAAQclic.
«Et là, on avance dans une commission où, chaque jour, on découvre que des membres influents de cette future commission-là ont des liens directs soit avec le gouvernement, soit avec des ministres directement ou avec des gens qui sont proches», s'est-il insurgé.
«Je pense qu'il faut revenir à la case départ de cette affaire-là. Il faut nommer des gens au-dessus de tout soupçon», a-t-il martelé.
Même son de cloche du côté du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, selon qui «on doit repartir à zéro l'échafaudage de cette commission pour que la confiance soit là».
Caroline Plante, La Presse Canadienne
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