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« Les Lavallois vont payer la facture »

Action Laval veut que le maire contrôle ses dépenses

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21 mai 2024
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Par Salle des nouvelles

Le conseiller municipal du district Saint-Bruno,  David De Cotis, en compagnie du chef intérimaire d’Action Laval et conseiller municipal du district Val-des-Arbres,  Achille Cifelli, réagissaient aux arguments du Maire pour voter contre la proposition de geler les taxes pour le budget 2025 dans la Ville de Laval. Considérant que plutôt que de contrôler ses dépenses, le Maire préfèrerait piger encore plus dans les poches de ses citoyens.

La proposition du conseiller municipal David De Cotis partait du principe qu’en connaissant nos revenus, nous sommes en mesure de prendre des décisions responsables au niveau de nos dépenses. Ainsi, en prenant la décision maintenant de geler les taxes pour 2025, le comité exécutif aurait connu les limites du budget.

«Le maire préfère commencer par la colonne des dépenses pour savoir combien il taxera ses citoyens ensuite. C'est une approche irresponsable et dangereuse lorsque l'on gère l'argent public, » expliquait monsieur De Cotis.« Les revenus de la Ville ont dépassé les dépenses par 127 M$. Nous pouvons geler les taxes en toutes confiances. »

L’objectif de la proposition était de fixer un objectif budgétaire à l’administration. En s’opposant à la proposition, le Maire a clairement établi qu’il refuse de contrôler les dépenses de son administration. Le Maire mise plutôt sur la hausse continuelle de la taxation pour boucler son budget. Au lieu d’une gestion prudente, il nourrit la bête administrative.

«Ce n’est pas une gestion responsable des finances publiques. Cette approche de gestion manque totalement de considération de ceux qui payent ces taxes, » relevait monsieur Cifelli. « Nous ne pouvons pas continuer à ce rythme.  »

L’an dernier, le Maire a vidé les réserves de la Ville pour réaliser tous ses projets. Ensuite, il a imposé une hausse de 4,8 % de taxe foncière, en plus des autres hausses de frais pour l’eau, le transport en commun, les terrains non développés, et les espaces de stationnement des commerces au centre-ville. La dette de la Ville monte en flèche et le montant annuel pour rembourser la dette doublera d’ici 2026 pour atteindre 200 M$ annuellement. Il faut reprendre le contrôle des dépenses et se concentrer sur les investissements essentiels pour le fonctionnement de la municipalité.

 

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