Secteur public
Québec nomme un conciliateur dans la négociation du front commun
Par La Presse Canadienne
Le ministre du Travail, Jean Boulet, nomme un conciliateur pour tenter de rapprocher le front commun intersyndical du secteur public et le Conseil du trésor.
C'est le front commun, qui est constitué de la FTQ, de l'APTS, de la CSN et de la CSQ, qui en a fait la demande — une demande inusitée à ce stade-ci du processus de négociation.
Le conciliateur ne pourra toutefois pas se prononcer sur le principal point en litige, soit les salaires, ni sur le régime de retraite.
Et de toute façon, il ne possède qu'un pouvoir de recommandation, qui ne lie pas les parties. Mais son rôle en est un de facilitateur pour tenter de rapprocher les parties.
À la table de négociation centrale, soit celle du front commun intersyndical, sont essentiellement discutées les questions des augmentations de salaire, du régime de retraite, des droits parentaux et des disparités régionales.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a affirmé lundi bien recevoir cette phase de conciliation et croire qu'il est tout de même possible d'avancer sur d'autres clauses que les salaires et le régime de retraite.
La présidente de la FTQ, Magali Picard, s'est dite outrée des conditions posées par la ministre LeBel pour accepter la conciliation, qualifiant l'offre gouvernementale de «bouette» dont elle est gênée de parler devant un conciliateur.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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