Communiqué complet
Michel Poissant accuse l'administration Demers-Boyer de ne pas protéger les milieux naturels
Par Salle des nouvelles
Nous reproduisons un communiqué du candidat à la mairie, Michel Poissant
Le candidat à la mairie, Michel Poissant, est heureux de constater que la pression des citoyens a fait plier l’administration Demers-Boyer en faveur de la préservation des milieux naturels. En fait, cette administration a ignoré depuis deux ans les cris du cœur de citoyens et organismes afin de protéger les marais du secteur du Bergerac. Est-ce que l’administration Demers-Boyer favorise les nouvelles taxes foncières et les îlots de chaleur au détriment de la qualité de vie?
Il aura fallu que le pompage illégal de ces marais fasse la manchette pour que l’administration Demers-Boyer réagisse et propose une réserve foncière au conseil municipal du 7 septembre. On semble négliger l'importance de diminuer les îlots de chaleur, surtout au centre de Laval. C'est bien de planter des arbres partout, mais c'est encore franchement mieux de verdir à proximité des espaces minéralisés et des îlots de chaleur. Le mois dernier, l’administration Demers-Boyer a poussé l’audace et a vendu un terrain de 18 000 PC afin de permettre la construction d’une 3e tours Équinox voisin de ces marais. Qu’elle honte de ne pas avoir aménagé un petit boisé urbain afin de contrer les îlots de chaleur! Rappelons que ce secteur bénéficie d’un ratio d’espaces verts de ,7 mètre carré par habitant alors que la norme est de 10 mètres carrés par habitant, soit 14 fois moins que la norme. Le message est clair!
CONDOS OU MILIEUX NATURELS?
L’an dernier, le Conseil régional de l’environnement (CRE) dans son mémoire intitulé « Le grand intérêt des derniers milieux humides lavallois », a dénoncé que le Règlement de contrôle intérimaire (RCI), de ville de Laval avait ignoré 22 sites à protéger, notamment : le marais St-Elzéar près de la 13, le ruisseau Barbe, le bois de Naples à Vimont, le boisé Sainte-Dorothée sud, avenue des Bois, rue le Bouthillier dans Chomedey, la gare Sainte-Rose, le ruisseau Paradis, la Montée Champagne, etc. Prenons le cas du ruisseau Papineau-Lavoie, sis dans le secteur du Bergerac où la construction de tours à condominiums est omniprésente, le CRE a répertorié 15,4 hectares de milieux humides à protéger alors que la Ville octroie des permis de construction, certains diraient de destruction.
Il faut se rappeler qu’en 2017, était adoptée la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques (LCCMHH, 2017) qui édicte le principe d’aucune perte nette, signifiant que le remblai d’un milieu humide doit être compensé par la création d’un autre milieu humide de même taille ou de valeur écologique semblable. Depuis ce temps à Laval, environ 23 hectares de milieux humides supplémentaires ont disparu et les quelques 5 millions de dollars amassés en compensations n’ont donné lieu à aucun projet de restauration ou de création de milieux humides (source : CRE de Laval 2020). À titre d’élus, nous avons la responsabilité de gérer le bien collectif et ainsi écouter les citoyens et les organismes qui se sont prononcés haut et fort pour protéger ces milieux pourtant qualifiés par l’administration en place de valeur écologique inestimable!
Michel Poissant
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