Guy Landry se dit victime d’une tentative de putsch

Par Christopher Nardi
Le chef du Nouveau Parti des Lavallois (NPL), Guy Landry, dit avoir été victime d’une tentative de putsch dirigée par d'anciens candidats avant qu’ils ne quittent le parti.
Chef d’une formation politique ne présentant que trois candidats sur un potentiel de 21, M. Landry explique le départ subit de 15 candidats durant la semaine du 30 septembre par une tentative de destitution échouée.
«Il y a des candidats qui ont quitté [le NPL] parce que c’était une tentative de putsch et non par théologie [sic], a expliqué le Lavallois à L’Écho de Laval. Il y a des gens qui voulaient prendre ma place donc ils ont pris ce prétexte-là [pour quitter le NPL], mais ce n’était pas la première fois qu’ils essayaient.»
Sans vouloir nommer des noms, M. Landry a aussi révélé que des candidats lui avaient aussi proposé de se tasser «juste pour les élections», après lesquelles on le renommerait chef du parti et on lui donnerait un emploi à l’hôtel de ville.
Il a ensuite fait référence à un conseil d’administration officieux formé par des candidats qui aurait essayé de lui saisir les rênes du pouvoir en prenant des décisions qui relevaient uniquement de lui.
«On était la meilleure solution à Laval et les autres partis n’ont pas les bonnes personnes […] donc [les candidats] voyaient que c’était le parti [NPL] qui était pour remporter la course, raconte le chef de la formation politique. Il y a donc des gens de l’interne qui ont voulu prendre plus de poids et ils ont créé un conseil d’administration […] ad hoc et il y en a qui ont eu la tête enflée et ils dirigeaient tout.»
Rappelons que TVA Nouvelles révélait le 25 septembre dernier que le gouvernement réclame un remboursement de 40 000 $ de prestations d’aide sociale à M. Landry. Peu de temps après cette annonce, 15 des 18 candidats du NPL on quitté la formation politique. Tous sauf trois ont décidé de se présenter à titre d’indépendants dans leurs districts respectifs.
Vote de confiance perdu
Une ancienne candidate du NPL, Jacinthe Gagnon, a confirmé l’existence du conseil d’administration officieux déploré par M. Landry à L’Écho de Laval. Le conseil, qu’elle présidait et qui comptait quatre autres membres ainsi qu’un suppléant, devait représenter les candidats et assister le chef lors de ses prises de décision.
Tout en niant qu’il y avait eu une tentative de putsch envers le chef du NPL, Mme Gagnon a avoué que le conseil avait tenu un vote de confiance suite à la révélation de TVA Nouvelles dans lequel seulement 35 % des candidats ont voté en faveur de M. Landry.
«Pour lui, disons que c’est une idée fixe qu’il a été victime d’un putsch», a-t-elle conclu.
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