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Meurtre de Salvatore Montagna : détention maintenue pour deux accusés

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3 décembre 2013
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Par Éric Thibault\Agence QMI
LAVAL - 

Deux des huit accusés dans le dossier du meurtre de l'aspirant parrain Salvatore Montagna ont échoué dans leur tentative de recouvrer leur liberté provisoire, lundi.

 

Le juge Martin Vauclair a ordonné le maintien en détention de Pietro Magistrale, 61 ans de Laval et de Felice Raccaniello, 29 ans, qui souhaitaient être libérés sous caution en attendant d'être jugés, au Centre judiciaire Gouin, à Montréal.

Le juge de la Cour supérieure a estimé que l'incarcération des deux proches du clan du caïd Raynald Desjardins était nécessaire, notamment afin de préserver la confiance du public envers l'administration de la justice.

Détenu depuis mars dernier, Magistrale est inculpé de meurtre prémédité et de complot, tandis que Raccaniello, emprisonné depuis le 20 décembre 2011, fait face à une accusation de complicité après le meurtre.

Les détails quant à l'implication alléguée des deux hommes dans cet assassinat sont frappés d'un interdit de publication.

Il est toutefois permis de rappeler que les huit coaccusés ont été appréhendés à la suite d'une enquête de la Sûreté du Québec, menée avec la collaboration de la Gendarmerie royale du Canada, grâce notamment à l'interception de communications électroniques incriminantes.

Salvatore Montagna, associé à la famille mafieuse new-yorkaise Bonanno, a été abattu à Charlemagne, sur l'île Vaudry, le 24 novembre 2011. Deux mois auparavant, Raynald Desjardins avait échappé à une tentative de meurtre, à Laval.

Selon la thèse des policiers, Montagna était alors en conflit avec le clan dirigé par Desjardins et son coaccusé, Vittorio Mirarchi, en marge d'une lutte de pouvoir visant à prendre la tête du parrain de la mafia montréalaise, Vito Rizzuto, qui était alors incarcéré aux États-Unis.

Desjardins et Mirarchi avaient eux aussi vu leurs requêtes pour mise en liberté provisoire être rejetées par la Cour supérieure.

Le mois dernier, la Couronne fédérale a déposé un acte d'accusation direct contre les huit accusés, ce qui évitera ainsi la tenue d'une enquête préliminaire et devrait devancer le début du procès, dont la date reste à déterminer.

 

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