La beauté cachée de Laval-Ouest
L’auteure Rafaële Germain signe dans le dernier numéro de Nouveau Projet un texte poétique intitulé Plage Laval et consacré au quartier où elle vit depuis trois ans : Laval-Ouest.
« J’ai toujours habité le Plateau-Mont Royal et je ne pensais pas qu’on resterait plus de deux ans à Laval, mais on ne se tanne pas », dit-elle.
« Chaque saison, on aime cet endroit un peu plus.»
L’Ouest de la 148
Rafaële écrit des romans, Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre ou encore Volte-face et Malaises. Elle écrit aussi la série, Les Bobos, et collabore à Bazzo.tv.
Dans Nouveau Projet, elle raconte comment, avec son mari, elle s’est installée à Laval-Ouest, un quartier « un peu sauvage » et s’est laissée surprendre par la poésie du lieu et de ses habitants.
« Un quartier qui, à trente-minutes-pas-de-trafic du centre-ville, fait un immense finger au reste du monde », écrit-elle.
Elle évoque les résidents qui « vouent à leur patelin un amour indéfectible » et les histoires du passé « de ce qui fut autrefois une station balnéaire populaire ». Mais surtout, elle parle de la rivière, de ses rives et de ses crues printanières.
« Quand la rivière est parfaitement étale, à la brunante, et que les oies dessinent sur sa surface rosie par le reflet du ciel de longs V paresseux, nous nous disons encore que nous ne voudrions pas vivre ailleurs.»
Un coin dont on ne parle jamais
Pour Nicolas Langelier, le rédacteur en chef et éditeur de Nouveau projet, Laval est « un non-lieu, un coin dont on parle jamais ». C’est pourquoi il a voulu publier l’essai de Rafaële.
« Ça me semblait intéressant parce que ce n’était pas le départ habituel vers la banlieue, elle s’est installée dans un lieu plus propice à être raconté », dit-il.
Nouveau Projet est un magazine généraliste fondé en 2012 qui publie des textes longs de culture et société avec un intérêt pour la forme et le style.
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.