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Vague de soutien à l'Assemblée nationale pour la députée libérale Marwah Rizqy

durée 15h50
22 octobre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — La députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, a réclamé mardi une protection policière, disant craindre pour sa sécurité et celle de sa famille.

Mme Rizqy a fait l'objet d'insultes après avoir dénoncé le climat toxique imposé par 11 enseignants à l'école Bedford, à Montréal.

Les médias de Québecor ont diffusé lundi un discours du prédicateur Adil Charkaoui, qui a laissé entendre que Mme Rizqy exagérait les choses sur l'école, la traitant notamment de «Marocaine de service», selon ses propres termes.

Mardi, Mme Rizqy a juré devant les journalistes à l'Assemblée nationale qu'elle continuera à faire son travail et à s'exprimer haut et fort, en dépit des propos dégradants et menaçants qui la ciblent.

«La liberté d'expression, la liberté comme législatrice, c'est à moi d'en être garante, avec tous mes collègues parlementaires. Non, je ne suis pas découragée. Je me lève les manches et je vais continuer», a-t-elle déclaré.

L'élue de Saint-Laurent a d'ailleurs tenu à remercier les députés des autres formations politiques, qui ont été nombreux à lui témoigner leur soutien.

Ce n'est pas la première fois que Marwah Rizqy, connue pour son franc-parler, est ciblée de la sorte; elle avait reçu des menaces de mort lors de la campagne électorale de 2022.

Le ministre de l'Éducation, Bernard Drainville, le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, ainsi que le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon figurent parmi ceux qui ont dénoncé le traitement réservé à Mme Rizqy, mardi.

M. St-Pierre Plamondon a rappelé qu'il avait lui-même vécu un épisode de menaces au printemps dernier.

«Ce matin, j'ai appelé le secrétaire général de l'Assemblée nationale (...) et (je lui ai) dit: "Donnez à cette députée tous les moyens et toute la sécurité qu'elle mérite, qu'elle soit ministre ou non, qu'elle soit cheffe de parti ou non"», a-t-il relaté en point de presse.

Caroline Plante, La Presse Canadienne