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Une mairesse défend sa politique empêchant l'affichage de bannières de la Fierté

durée 15h18
3 mai 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

Une mairesse du Nouveau-Brunswick défend la nouvelle politique de sa ville qui empêchera l’affichage des bannières de la Fierté sur les lampadaires dans la communauté.

Lors d'une réunion du conseil de Woodstock, au Nouveau-Brunswick, mardi, la mairesse Trina Jones a déclaré que la pratique antérieure consistant à accrocher des bannières de la Fierté dans la ville prendra fin en vertu d'une politique adoptée en novembre selon laquelle les bannières sur les lampadaires doivent promouvoir le tourisme ou le patrimoine de la région de Woodstock.

La dirigeante d’une organisation LGBTQ+ locale à but non lucratif affirme que la décision envoie un message néfaste aux résidents queer et à la communauté au sens large.

Amanda Lightbody, directrice générale du groupe The Rainbow Crosswalk, souligne que la décision de la Ville de cesser de faire flotter des drapeaux arc-en-ciel de la Fierté est déjà saluée par des groupes haineux homophobes en ligne.

Lors de la réunion du conseil de mardi, Mme Jones a insisté sur le fait que cette politique n’avait rien à voir avec le drapeau de la Fierté.

Elle dit que la ville n’est «pas définie» par sa pratique antérieure consistant à accrocher le drapeau sur les lampadaires pendant six semaines par an.

«Je pense qu'il est important pour nous tous de prendre du recul et d'essayer de déterminer pourquoi un drapeau censé unifier semble avoir l'effet inverse et crée une division de plusieurs manières», a déclaré Mme Jones. Elle n'a pas pu être jointe pour un entretien vendredi.

La Presse Canadienne