Une deuxième plaignante témoigne de son agression au procès de Gilbert Rozon
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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — Une deuxième accusatrice s'est présentée à la barre aujourd'hui au procès civil concernant des allégations d'agression sexuelle contre le fondateur de Juste pour rire, Gilbert Rozon.
Guylaine Courcelles allègue que M. Rozon l'a agressée sexuellement en 1987 à son domicile du quartier montréalais d'Outremont, alors qu'elle avait 22 ans et que l'ex-magnat de l'humour était dans la trentaine.
Mme Courcelles a témoigné qu'elle était censée rencontrer M. Rozon au sujet de la possibilité d'un emploi à long terme dans sa société de divertissement Juste pour rire.
Le tribunal a entendu que M. Rozon a suggéré d'aller boire un verre dans un bar, mais a fini par ramener Mme Courcelles chez lui, où il l'a convaincue de rester dans une chambre d'amis après une nuit de bien arrosée.
Elle a témoigné qu'il n'y avait rien de fâcheux dans la soirée jusqu'à ce que M. Rozon apparaisse soudainement dans l'embrasure de la porte et se mette au lit avec elle. Il se serait alors masturbé sur son dos après qu'elle ait refusé ses avances.
Mme Courcelles réclame 1,9 million $ en dommages et intérêts dans le cadre d'une poursuite civile de près de 14 millions $ intentée contre l'imprésario québécois par neuf femmes qui l'ont poursuivi individuellement.
La juge de la Cour supérieure du Québec, Chantal Tremblay, entend les poursuites ensemble lors d'un procès qui s'est ouvert lundi.
Les neuf femmes font partie des 77 personnes qui doivent témoigner au cours de 43 jours de l'audience, qui durera jusqu'à la fin mars.
La Presse Canadienne