Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une arme prohibée a été saisie lors du blocus de Coutts, affirme un témoin-expert

durée 21h07
9 juillet 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

CALGARY — Un expert en armes à feu a avancé mardi, lors d’un procès pour complot en vue de commettre un meurtre, qu’un fusil saisi lors de raids près du blocus frontalier à Coutts, en Alberta, était une arme prohibée.

Bryan Hui, du laboratoire national des armes à feu de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à Surrey, en Colombie-Britannique, a témoigné par vidéo. Il a indiqué avoir examiné toutes les armes, composants et munitions saisis en 2022 dans des remorques à Coutts, dans des véhicules suspects et au domicile de l’un des accusés, Anthony Olienick.

Une photo d’un long fusil semi-automatique noir Panther Arms avec une poignée-pistolet a été montrée au jury.

Le fusil est une arme prohibée, a affirmé M. Hui. « Il s’agit d’une variante de la plateforme AR-15, M-16 ou M-4 », a-t-il précisé au tribunal.

«En d’autres termes, il est interdit d'avoir une arme à feu prohibée dans le cadre des réglementations établies par la loi.»

Anthony Olienick et Chris Carbert sont accusés de complot en vue de commettre le meurtre de policiers lors du blocus, qui a entravé la circulation pendant deux semaines au poste frontalier très fréquenté entre le Canada et les États-Unis, en guise de protestation contre les mesures liées au COVID-19 et les obligations de vaccination.

MM. Olienick et Carbert sont également accusés de méfait et de possession d’arme dans un dessein dangereux. M. Olienick fait face à une autre accusation de possession d’une bombe artisanale.

Le juge a démis le jury tôt mardi en raison d’un problème médical. M. Hui devrait continuer à témoigner mercredi.

On avait appris plus tôt que la police avait trouvé des fusils, des gilets pare-balles, des seaux de munitions et un permis d’armes à feu au nom de M. Carbert dans des caravanes à Coutts.

D’autres armes, des munitions et deux bombes artisanales ont ensuite été trouvées au domicile d’Anthony Olienick.

Des agents infiltrés, se faisant passer pour des bénévoles lors du blocus, ont témoigné que M. Olienick avait déclaré qu’il croyait que la GRC était l’outil du premier ministre «diabolique» Justin Trudeau et qu’elle méritait d’être pendue.

Les policiers ont déclaré au tribunal qu’Olienick avait dit que si la police effectuait une descente dans le blocus, il «leur trancherait la gorge».

Le procès a également vu des messages de M. Carbert avertissant sa mère de la guerre, disant qu’il était prêt à mourir.

Bill Graveland, La Presse Canadienne