Un examen interne révèle l'existence de lacunes dans le programme canin de la GRC

OTTAWA — Le centre de dressage des chiens policiers de la GRC est affligé de problèmes, comme le manque de personnel, un moral bas et des installations qui menacent la santé des agents et des bêtes, révèle un examen interne.

L'endroit sert notamment à dresser des chiens qui aideront la police fédérale à protéger les personnalités, à aider les équipes d'urgence et à détecter des stupéfiants ou des explosifs.

Les enquêteurs ont étudié la gouvernance des services canins de la GRC de 2018-19 à 2023-24. Ils ont réalisé des entrevues au sein des diverses unités de la GRC et du centre de dressage.

Selon l'examen, les policiers de première ligne ont une grande estime pour le service canin fondé en 1935.

Toutefois, plusieurs maîtres-chiens refusent d'envoyer les animaux au centre de dressage établi en Alberta à cause des chenils qui provoquent un grand stress et menacent la santé des bêtes.

Ils ont notamment déploré le manque de lumière naturelle, l'incapacité pour les chiens d'aller à l'extérieur et le bruit.

Les policiers ont énuméré les dangers auxquels les chiens sont confrontés. Ceux-ci peuvent s'étouffer en avalant des morceaux des planchers qui s'écaillent, s'empoisonner au plomb en avalant des éclats de peinture ou développer une maladie respiratoire à cause de la mauvaise aération des lieux.

Jim Bronskill, La Presse Canadienne