Postes Canada: les deux parties encore prêtes à négocier, malgré une autre rupture


Temps de lecture :
1 minute
Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — Au lendemain de la deuxième rupture des pourparlers entre les parties cette année, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes se dit tout de même «prêt à retourner à la table de négociation». Et l'employeur Postes Canada se dit aussi «déterminé à négocier de nouvelles conventions collectives».
Postes Canada et le syndicat ont de nouveau tenté d'en venir à une entente sur le renouvellement des conventions collectives, en présence du médiateur, samedi et dimanche. Mais les négociations ont une fois de plus été rompues.
Ce n'est pas la première fois que l'employeur et le syndicat tentent ainsi de reprendre les négociations, même après l'intervention du ministre fédéral du Travail et de l'Emploi, Steven MacKinnon, qui avait mis fin à la grève légale, à la mi-décembre. Postes Canada et le STTP avaient repris la négociation les 15, 16 et 17 janvier, avant de rompre les pourparlers.
Les conventions collectives des unités urbaine, d'une part, et rurale et suburbaine, d'autre part, ont déjà été prolongées jusqu'au 22 mai prochain, par l'intervention du ministre.
Le litige porte principalement sur la façon d'offrir la livraison des colis durant les fins de semaine.
Postes Canada veut y parvenir en créant des postes à temps partiel, flexibles.
Le STTP revendique que cette livraison soit assurée par des employés à temps complet, dont l'horaire serait adapté, en travaillant du mardi au samedi, par exemple.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne