Plainte d'une enseignante contre son syndicat de la FAE rejetée par le Tribunal


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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — Une enseignante qui avait déposé une plainte contre son syndicat, rattaché à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), a vu celle-ci rejetée par le Tribunal, qui écorche tout de même l'organisation syndicale pour son manque de transparence.
La plainte de l'enseignante avait été déposée dans le contexte de l'offre, par le gouvernement du Québec, d'une prime de 12 000 $ pour les enseignants admissibles à la retraite, mais qui acceptaient de demeurer en poste pour l'année scolaire 2023-2024, pour aider à pallier le manque d'enseignants.
Et l'enseignante en question avait pu en bénéficier, cette année-là.
Mais voilà que la FAE avait déposé devant le Tribunal administratif du travail une plainte d'ingérence et de négociation de mauvaise foi contre le gouvernement, parce que cette prime n'avait pas été négociée, mais offerte unilatéralement.
C'est contre cette plainte de la FAE à l'endroit de Québec que l'enseignante en avait, d'autant plus que la prime dont elle avait bénéficié n'avait pas été reconduite en 2024-2025. Québec avait alors choisi d'offrir une prime à ceux qui étaient déjà à la retraite, et non à ceux qui étaient admissibles à la retraite.
L'enseignante avait donc déposé à son tour une plainte contre la FAE pour manquement à son devoir de juste représentation. C'est cette plainte que le Tribunal vient de rejeter.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne