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Montréal annonce un plan de 20 000 logements sur l'ancien site de l'Hippodrome

durée 16h16
19 avril 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — La Ville de Montréal a annoncé vendredi son nouveau plan pour l'ancien site de l'Hippodrome, qui pourra accueillir jusqu'à 40 000 personnes, selon la mairesse Valérie Plante.

Les gouvernements fédéral et provincial ainsi que la Ville investiront chacun 2 millions $ pour réaliser des études techniques sur les 95 hectares de terrain, dont une partie accueillait l'Hippodrome.

Celles-ci seront menées par le Groupe d’accélération pour l’optimisation du projet de l’hippodrome (GALOPH), composé d’une quinzaine de partenaires de tous les milieux. 

Le terrain n'a pas été utilisé depuis 14 ans et ne dispose pas d'un système de distribution d'eau. Les études analyseront les coûts nécessaires pour relier le quartier aux infrastructures municipales et au réseau de transport en commun.

Cette annonce survient après que la Ville a tenté en vain à plusieurs reprises de construire des logements sur le site de l'ancien Hippodrome, situé au milieu de l'île.

Mme Plante affirme que le nouveau plan — 20 000 logements, dont la moitié à des prix abordables — créera «une ville dans la ville».

«L'engagement de tous les paliers de gouvernement et du milieu immobilier envers la planification du futur écoquartier Namur-Hippodrome témoigne de la capacité de la Ville de Montréal à rallier ses partenaires autour d'une vision commune et ambitieuse, se réjouit-elle. Avec un plan directeur qui prévoit 10 000 unités à l'abri de la spéculation, ce quartier est une occasion historique de transformer la crise du logement et du milieu immobilier en opportunité au bénéfice de l'abordabilité de la métropole.»

Pierre Boivin, PDG de la société d'investissement Claridge, qui participe à l'élaboration d'un nouveau modèle de développement sur ce terrain, soutient que le nouveau plan réussira là où d'autres ont échoué.

Selon lui, l'implication de la Banque de l'infrastructure du Canada (BIC) dans la construction du réseau d'infrastructures d'eau permet aux autorités municipales de croire que le projet pourra enfin aller de l'avant. 

La Presse Canadienne

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