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Les proches d'une victime de féminicide en Nouvelle-Écosse témoignent

durée 15h53
13 janvier 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

HALIFAX — Les proches d'une Néo-Écossaise de 60 ans tuée par son partenaire témoignent d'une personne «naturellement drôle» qui pouvait aussi être franche et directe avec délicatesse.

La Société Elizabeth-Fry de la Nouvelle-Écosse a identifié lundi la victime comme étant Elaine Mosher, de Mahone Bay, au sud-ouest d'Halifax. L'organisme a travaillé avec la nièce et la sœur de Mme Mosher pour rédiger un portrait de la victime.

La police affirme que le mari de Mme Mosher l'a tuée puis s'est suicidé, le 5 janvier, à leur domicile.

Elaine Mosher est l'une des six femmes tuées par leur partenaire masculin depuis que le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a déclaré, en septembre, que la violence conjugale était une «épidémie» dans cette province.

La police a publié lundi un communiqué indiquant que le décès, en fin de semaine, d’une femme de 22 ans de Centreville, en Nouvelle-Écosse, était le plus récent cas d’une femme tuée par son partenaire.

Dans un communiqué, la Société Elizabeth-Fry affirme que Mme Mosher a partagé son engagement envers les autres à travers les nombreux emplois qu'elle a occupés au fil des ans, notamment en tant que «chauffeuse d'autobus bien-aimée» et gardienne dévouée au parc provincial de Rissers Beach.

Emma Halpern, de la Société Elizabeth-Fry, affirme que la famille souhaite que le public «réalise qu'Elaine Mosher est bien plus qu'une victime».

«Elle est une personne incroyablement aimée dans sa communauté et c'est pourquoi il est important de lui donner un nom et de parler de qui elle était et de la vie qu'elle a touchée», a expliqué Mme Halpern en entrevue.

Elle affirme que les six décès de femmes par leur partenaire intime en Nouvelle-Écosse en trois mois démontrent «de manière terrifiante que la prévalence de cette violence, et d'autres formes de violence fondée sur le genre, peut être considérée comme rien de moins qu'une épidémie».

La Presse Canadienne