Les maires des villes frontalières réclament financement et soutien à Ottawa


Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
Les maires de plusieurs villes frontalières canadiennes réclament le soutien du gouvernement fédéral au moment où la guerre commerciale avec les États-Unis commence à nuire à leurs collectivités.
Ils affirment que leurs municipalités sont touchées de manière disproportionnée, car les entreprises locales dépendent fortement du mouvement transfrontalier des marchandises et des visiteurs.
Mike Bradley, maire de Sarnia, en Ontario, affirme qu'ils sont en première ligne de la guerre commerciale et qu'ils ont besoin du soutien direct du gouvernement fédéral pour surmonter les graves répercussions économiques des tensions croissantes entre les deux nations.
Trina Jones, mairesse de Woodstock, au Nouveau-Brunswick, affirme que les provinces et Ottawa doivent «agir rapidement et intelligemment» pour aider les entreprises des collectivités frontalières comme la sienne avant qu'il ne soit trop tard.
Barbara Barrett, directrice générale de l'Association frontière hors taxes, affirme que les boutiques hors taxes sont à un point de rupture, alors que le trafic transfrontalier diminue en raison des menaces et de l'imposition de droits de douane sur les produits canadiens par le président américain Donald Trump.
Elle demande au gouvernement fédéral de répondre aux besoins particuliers des villes et des entreprises locales qui dépendent du commerce transfrontalier et du tourisme.
Cameron Bissonnette, propriétaire d'une boutique hors taxes à Osoyoos, en Colombie-Britannique, affirme que son entreprise traverse une période difficile et que la situation est si grave qu'un jour, la semaine dernière, son magasin a fini la journée avec une perte de 67 $, ce qui signifie qu'aucune transaction n'a été effectuée, à l'exception d'un remboursement.
Il affirme que les boutiques hors taxes sont les «otages» de la guerre commerciale en cours.
Sharif Hassan, La Presse Canadienne