Les libéraux de la N.-É. renoncent à contester les cartes-cadeaux Tim aux électeurs
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Par La Presse Canadienne, 2024
HALIFAX — Le Parti libéral de la Nouvelle-Écosse a annoncé qu’il abandonnait sa contestation judiciaire concernant la distribution de cartes-cadeaux Tim Hortons par des bénévoles d’une candidate progressiste-conservatrice lors de la campagne électorale du mois dernier.
Les libéraux avaient demandé à la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse de statuer que la distribution de cartes-cadeaux à des électeurs de la circonscription de Lunenburg constituait une «pratique de corruption» en vertu de la Loi électorale de la province.
Le directeur de campagne de Susan Corkum-Greek a démissionné après avoir admis que 25 cartes-cadeaux d’une valeur de 2,07 $ chacune avaient été distribuées au service au volant d’un Tim Hortons pendant que la candidate conservatrice saluait les gens à la sortie.
Dans une déclaration envoyée par courriel, la présidente du Parti libéral néo-écossais, Margaret Miller, a déclaré que la contestation judiciaire était abandonnée. Elle a expliqué qu'il incombait plutôt à la Direction générale des élections de la Nouvelle-Écosse «d’enquêter et de traiter toute violation potentielle de la Loi électorale», puisque «des préoccupations avaient été soulevées par des citoyens».
Les progressistes-conservateurs ont remporté 43 des 55 sièges à l’Assemblée législative lors des élections du 26 novembre et Mme Corkum-Greek, ministre sortante du Développement économique, a facilement conservé son siège de Lunenburg. Mais elle est devenue l’un des deux ministres que le premier ministre Tim Houston a écartés de son cabinet la semaine dernière.
S’adressant aux journalistes vendredi, M. Houston a assuré que l’affaire des cartes-cadeaux n’avait eu aucune incidence sur sa décision d'écarter Mme Corkum-Greek du cabinet.
Le premier ministre s'est dit par ailleurs heureux que les libéraux abandonnent leur contestation judiciaire. «C’était juste un bénévole qui faisait ce qu’il croyait être juste et qui a peut-être commis une erreur. L’affaire devait être abandonnée et je suis content qu’elle l'ait été.»
La Presse Canadienne