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Les 2400 employés d'entretien de la STM votent en faveur d'un mandat de grève

durée 13h47
16 février 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Les quelque 2400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) ont voté en faveur d'un mandat de grève pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée, a annoncé la Confédération des syndicats nationaux (CSN), dimanche.

Ces travailleurs demandent notamment de freiner la sous-traitance et la privatisation, d'améliorer la conciliation famille-travail et de mettre en place des mesures pour attirer et retenir le personnel, énumère la CSN dans un communiqué de presse.

«L'employeur doit cesser le recours à la sous-traitance et doit travailler avec nous à bonifier nos conditions de travail et nos salaires. On voit de plus en plus de gens qui s'en vont vers d'autres secteurs. Il faut inverser la tendance au plus vite», a déclaré Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

«On fait face à plusieurs défis et on veut faire partie de la solution. La STM, ça roule chaque jour grâce à l'expertise des employé-es d'entretien», a-t-il ajouté.

Le syndicat dit avoir pris la décision d’augmenter les moyens de pression puisqu’il ne «sent pas de volonté d'avancer de la part de la STM».

«Le syndicat négocie depuis près d'un an avec la STM et les avancées sont peu nombreuses. Or, la loi prévoit un délai limité pour parvenir à une entente négociée dans le secteur municipal. L'employeur porte plusieurs demandes de recul, lesquelles visent notamment la création d'horaires atypiques et le déplacement de personnel», soutient la CSN.

Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, invite la STM à «passer à la vitesse supérieure» et à «donner des mandats pour que la négociation progresse si elle veut éviter la grève».

Dans le même communiqué, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) interpelle le gouvernement Legault pour qu’il augmente le financement du transport collectif.

«Cette négociation se déroule dans un contexte complexe. Le gouvernement et les sociétés de transport se renvoient la responsabilité du financement du transport collectif. Une autre voie est possible: investir dans le transport collectif pour favoriser la transition écologique et préserver des emplois durables», indique Simon Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la FEESP-CSN.

Ces 2400 travailleurs sont les mécaniciens et les employés des services d'entretien des autobus et du métro de Montréal.

La Presse Canadienne