Le syndicat des agents de la GRC s'oppose à l'élargissement du rôle de l'ASFC


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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — Le syndicat représentant les policiers de la GRC de première ligne veut qu'Ottawa rejette toute idée de retirer à la police fédérale des responsabilités de sécurité aux frontières.
La Fédération de la police nationale affirme que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) est la seule agence entièrement formée et équipée pour gérer les enquêtes criminelles liées aux frontières et pour patrouiller dans des zones éloignées entre les passages frontaliers officiels.
Le syndicat fait cette mise en garde alors que le Canada renforce la sécurité frontalière pour répondre aux préoccupations exprimées par la Maison-Blanche concernant le flux de migrants et de drogues vers les États-Unis.
La GRC est responsable du maintien de l'ordre entre les passages frontaliers officiels, tandis que l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) gère la sécurité aux passages frontaliers terrestres, dans les aéroports et les ports.
Or, le syndicat représentant les agents des services frontaliers a demandé au ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, d'élargir leurs fonctions pour leur permettre d'agir entre les points d'entrée officiels — la tâche des policiers de la GRC.
Dans un communiqué publié mercredi, la Fédération de la police nationale affirme que les employés de l’Agence des services frontaliers ne sont pas formés ou qualifiés pour assumer les mêmes fonctions que celles confiées aux policiers de la GRC.
«Les discussions récentes sur un éventuel élargissement du mandat provenant de l’ASFC pour patrouiller dans les zones situées entre les points d’entrée officiels ne tiennent pas compte du fait que le syndicat de l’ASFC a ouvertement déclaré qu’il lui manque de 2000 à 3000 employés de première ligne pour remplir son mandat actuel», plaide notamment le syndicat des policiers de la GRC.
Jim Bronskill, La Presse Canadienne