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Le Nouveau-Brunswick constate une hausse de sa population de plumiers siffleurs

durée 13h56
2 février 2025
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

FREDERICTON — Ce n'est qu'un petit pas vers la sauvegarde du plumier siffleur, une espèce menacée.

Seize oisillons ont survécu en 2024 dans le parc national de Kouchibouguac, sur la côte est du Nouveau-Brunswick, un sommet depuis sept ans.

Daniel Gallant, un écologiste de Parcs Canada, se dit heureux du taux de naissance et de survie de ce petit oiseau. Le parc compte six nids et 24 œufs. Du nombre, 20 ont éclos et 16 oisillons ont survécu.

«Ils ont pu survivre pendant toute la période estivale. À la fin de l'été, ils étaient indépendants, aptes à voler et à migrer», raconte-t-il.

La dernière fois que tous les œufs avaient éclos avec des oisillons en santé remonte à 2003, fait savoir M. Gallant.

La vie n'est pas facile pour le plumier siffleur. L'oiseau est placé sur la liste des espèces menacées par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada depuis 1985.

Le dernier recensement de ces oiseaux dans l'est du Canada a été réalisé en 2016. On avait alors recensé le nombre de couples reproducteurs à 175. L'objectif est de doubler ce nombre.

L'oiseau sépare son existence en deux phases. Il se reproduit dans le nord et passe l'hiver dans le sud, mentionne NIck Lund, un directeur de réseau du groupe de conservation de la faune Maine Audubon.

M. Lund décrit le plumier siffleur comme un oiseau limicole de couleur sable. Il peut se fondre parfaitement sur une plage. Il est difficile à observer, car il peut bien se camoufler.

M. Gallant signale que durant la saison de reproduction, l'oiseau arbore une petite bande noire sur sa poitrine et une autre entre les yeux.

«C'est presque comme un petit bandit, dit-il en rigolant. C'est beau, n'est-ce pas ?»

Parcs Canada dit prendre toutes les précautions pour aider les oiseaux lorsqu'ils s'installent dans un parc, dit-il. Certains secteurs où un nid a été construit ont été fermés aux visiteurs. Des panneaux ont été installés pour donner des renseignements sur le plumier siffleur afin qu'on ne dérange pas.

«Nous avons pu maintenir la présence de cet oiseau au Canada. Il est important pour nous de poursuivre nos efforts.», lance M. Gallant.

Hina Alam, La Presse Canadienne