La FIQ dénonce les «déplacements obligatoires»
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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — À l’aide d’exemples vécus par des infirmières, la FIQ dénonce les «déplacements obligatoires» que Québec veut imposer à celles-ci, sous le vocable de la «flexibilité».
Au cours d’une conférence de presse jeudi à Montréal, la fédération syndicale de 80 000 membres a présenté deux de ses membres que leur employeur a voulu déplacer d’unité de soins, contre leur gré.
L’une d’entre elles, Annabelle Beaudry, qui travaille normalement à l’unité de psychiatrie, s’est fait demander d’aller travailler temporairement à l’unité de débordement en chirurgie.
Cette question des déplacements obligatoires, pour répondre aux besoins des employeurs, est au cœur du litige qui persiste entre la FIQ et le gouvernement du Québec dans le cadre des négociations pour le renouvellement de la convention collective.
Québec affirme que les employeurs ont besoin de combler des quarts de travail pour dispenser les soins. Mais pour la FIQ, déplacer ainsi des infirmières équivaut à nier leur expertise et leur expérience.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne