La FIQ conclut à l'impasse après 500 jours et songe à durcir les moyens de pression
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Par La Presse Canadienne, 2024
Alors que le retour des vacances d'été s'amorce, la FIQ conclut encore à l'impasse dans ses négociations avec Québec et envisage de durcir prochainement les moyens de pression.
Le Conseil du trésor, de son côté, assure qu'il n'y a pas impasse, bien que la Fédération interprofessionnelle de la santé n'ait toujours pas réussi à renouveler ses conventions collectives, après 500 jours.
Lors d'une rencontre avec la presse, lundi à Montréal, la présidente de la FIQ, Julie Bouchard, a réitéré que les négociations sont « dans une impasse» et qu'elles n'avancent plus, bloquées qu'elles sont sur la question de la mobilité attendue des infirmières.
Les dirigeants d'établissements de santé veulent pouvoir déplacer les infirmières d'unité de soins, voire d'établissement, pour répondre aux besoins. Les infirmières y voient là un refus de reconnaître leur expertise et une façon de les considérer comme des pions interchangeables.
Devant ce qu'elle considère être un blocage, la FIQ discutera prochainement avec ses déléguées d'un durcissement des moyens de pression. Elle dispose déjà d'un mandat de grève, toujours en vigueur. Ses membres ont déjà débrayé durant quelques jours, en novembre et décembre 2023.
«Est-ce que c'est la première chose que nous ferons? Non. On a d'autres moyens de pression qui sont prévus», a-t-elle répondu, sans vouloir préciser davantage. La FIQ se dit toutefois prête à en venir là, s'il le faut.
Le Conseil du trésor, de son côté, redit que «le statu quo n'est pas une option afin d'offrir les soins de santé auxquels la population a droit». Il rappelle qu'il s'est déjà entendu avec les autres organisations syndicales.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne