La CAQ refuse des consultations sur la violence armée et les jeunes

QUÉBEC — Les élus caquistes ont refusé, jeudi, la tenue de consultations sur la recrudescence de la violence armée et le recrutement des jeunes par les gangs criminalisés.

Le Parti québécois (PQ) avait réclamé en octobre dernier ces audiences à la suite de la mort d'un jeune Montréalais en Beauce, retrouvé carbonisé.

Or les parlementaires caquistes qui siègent à la commission des institutions, qui avait été saisie de la demande, ont voté contre la proposition.

Le député péquiste Pascal Paradis, qui avait plaidé pour cette commission, a dit être déçu.

En entrevue avec La Presse Canadienne jeudi après-midi, il a fait valoir que tous demandent la tenue de consultations, les parents, les experts.

Il s'explique mal le refus du gouvernement.

Les commissions parlementaires sont indépendantes du gouvernement, mais les élus qui y siègent sont en majorité des caquistes et ils peuvent donc décider de voter en bloc, en faveur ou contre des propositions ou des mandats des partis d'opposition.

Patrice Bergeron, La Presse Canadienne