La 22e Guignolée Dr Julien amasse des fonds pour des centres de pédiatrie sociale
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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — La 22e Guignolée Dr Julien bat samedi son plein afin d'amasser des fonds pour les 45 centres de pédiatrie sociale en communauté qui viennent en aide à 12 000 enfants à travers le Québec.
Il s'agit de la première guignolée sans le Dr Gilles Julien, qui a été mis de côté de la fondation portant son nom, rapportait le quotidien La Presse en octobre dernier.
Samedi, différentes activités sont organisées dans des centres de pédiatrie sociale de la province, alors que des bénévoles et des intervenants amassent aussi des dons aux coins des rues. Des centres se situent dans toutes les régions du Québec, autant à Montréal que dans le Nord-du-Québec ou le Bas-Saint-Laurent.
«Cette année, les dons se font principalement en ligne», indique Patrick Coiteux, directeur général du centre de pédiatrie sociale Garage à musique, situé à Montréal, et porte-parole de la Guignolée Dr Julien.
Il invite la population à se rendre sur le site web du centre de pédiatrie sociale de leur secteur pour y faire un don, ou à aller sur celui de la Fondation Dr Julien, où l'ensemble des centres de pédiatrie sociale sont répertoriés.
Samedi au Garage à musique, partie de hockey, chorales et prestations musicales sont au rendez-vous à l'occasion de la guignolée. Même si plusieurs activités sont organisées samedi, elles ne marquent pas la fin de la collecte de dons. La campagne de la Fondation Dr Julien se poursuit encore jusqu'au 15 janvier, précise M. Coiteux.
Le porte-parole explique que la pédiatrie sociale constitue en une approche qui allie la médecine sociale et le travail social en se basant sur les droits de l'enfant.
«Ce sont des intervenants, ce sont des médecins, des intervenants psychosociaux, des travailleurs sociaux, et, bien sûr, avec des services annexés», précise M. Coiteux. Il indique qu'un enfant qui vit des difficultés et sa famille sont réunis dans les centres de pédiatrie sociale pour travailler dans l'intérêt du développement de l'enfant et lui permettre d'atteindre son plein potentiel. Les centres viennent en aide à des jeunes de 0 à 18 ans.
«C’est important de donner parce que ça fonctionne, c’est une médecine sociale qui fonctionne», a soutenu M. Coiteux.
«Ça aide des milliers et des milliers d’enfants à s’en sortir, moi j’en suis témoin chaque jour.»
La Presse Canadienne