L'écart de rémunération entre syndiqués et non-syndiqués se rétrécit


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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — L'écart de rémunération entre les emplois syndiqués et les emplois non syndiqués se rétrécit au Québec.
Sur une période de 20 ans, la rémunération horaire des emplois non syndiqués a crû de 100 %, alors qu'elle a crû de 73 % pour les emplois syndiqués, souligne l'Institut de la statistique du Québec, dans sa plus récente analyse publiée jeudi.
Il y a 20 ans, en 2004, l'écart entre les deux était de 19 % en faveur des emplois syndiqués. En 2024, cet écart était de 7 %.
La rémunération horaire moyenne atteignait 35,23 $ pour les syndiqués, contre 32,94 $ pour les non-syndiqués, en 2024.
En entrevue, Luc Cloutier-Villeneuve, analyste expert en statistiques du travail à l'ISQ, souligne qu'en examinant des catégories particulières, en fonction des groupes d'âge ou du niveau de scolarité, par exemple, la constatation reste la même: «l'écart se rétrécit tout le temps; le phénomène est généralisé».
C'est au chapitre des avantages sociaux et du régime de retraite que l'avantage des syndiqués est plus marqué face aux non-syndiqués. Ainsi, une plus grande proportion des emplois syndiqués bénéficie d'un régime de retraite de l'employeur, de congés annuels payés et de congés de maladie, note l'ISQ.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne