L'appui de Freeland au gaz naturel liquéfié fait sourciller des détracteurs
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — L'idée de la candidate à la succession de Justin Trudeau, Chrystia Freeland, de favoriser les exportations de gaz naturel liquéfié et de transformer le Canada en «superpuissance énergétique» fait sourciller des détracteurs.
Mme Freeland tente de se décrire comme la meilleure candidate pour faire face aux menaces proférées par le président américain Donald Trump contre le commerce canadien.
Toutefois, certains, comme l'ancienne députée libérale Martha Hall Findlay, rappellent que le gouvernement libéral dont a fait partie Mme Freeland s'est escrimé à limiter les capacités du Canada à exporter ses ressources énergétiques.
Selon Gary Mar, président de la Canada West Foundation, la négligence du gouvernement fédéral envers le secteur de l'énergie soulève des questions sur la crédibilité de Mme Freeland.
Par exemple, le gouvernement de M. Trudeau a abandonné le projet Northern Gateway et interdit le passage de pétroliers au large de la côte du Nord-Ouest. Toutefois, il a aussi acheté l'oléoduc Trans Mountain afin de le sauver.
Kathryn Harrison, professeure de sciences politiques à l'Université de la Colombie-Britannique, le programme de Mme Freeland est cohérent avec les politiques du gouvernement Trudeau qui a approuvé la construction de nouveaux terminaux pour le gaz naturel liquéfié.
Kyle Duggan, La Presse Canadienne