Justin Trudeau passe la journée à Bruxelles pour discuter de sécurité et de tarifs
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Par La Presse Canadienne, 2024
BRUXELLES — Le premier ministre Justin Trudeau est à Bruxelles, mercredi, alors que le Canada s'efforce d'approfondir ses liens commerciaux et de défense avec l'Europe.
M. Trudeau a atterri dans la capitale belge vers 10 heures, heure locale, mercredi matin. Lors de sa visite d'une journée, le premier ministre doit rencontrer le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, et les deux plus hauts dirigeants de l'Union européenne (UE).
Ursula von der Leyen est présidente de la Commission européenne depuis 2019 et son travail consiste à diriger le programme politique et la législation de l'UE. De son côté, l'ancien premier ministre portugais Antonio Costa est président du Conseil européen depuis décembre dernier et son rôle définit les priorités générales de l'UE.
M. Trudeau doit tenir une conférence de presse en après-midi avant de partir pour Ottawa.
Sa visite intervient après des années de liens commerciaux croissants entre le Canada et l'Europe.
Ottawa a signé des accords pour exporter de l'hydrogène vers l'Allemagne et a lancé des discussions avec Bruxelles sur la manière dont le Canada peut fournir des minéraux essentiels pour des biens comme les véhicules électriques.
Cette collaboration pourrait s'intensifier dans le cadre de la riposte aux menaces du président américain, Donald Trump, d'imposer des tarifs douaniers.
Le 1er février, M. Trump a signé un décret imposant des tarifs punitifs au Canada — 10 % sur l'énergie et 25 % sur tout le reste — mais les a suspendus jusqu'au 4 mars, le temps que des discussions aient lieu en vue d'un accord économique avec le Canada.
M. Trump a également critiqué à plusieurs reprises les politiques de l'UE et a menacé d'imposer des tarifs sur les produits européens, en ciblant particulièrement l'industrie automobile.
Les remarques répétées du président Trump sur l'achat ou l'annexion du Groenland, qui fait partie du Royaume du Danemark, ont également provoqué des réunions d'urgence des dirigeants de l'UE.
Leurs inquiétudes font écho à celles de M. Trudeau, qui a déclaré la semaine dernière que le désir avoué de M. Trump de faire du Canada un État américain est bien réel.
Le gouvernement libéral fait valoir que l'augmentation des échanges commerciaux avec l'Europe est l'une des options sur lesquelles il s'appuie pour naviguer dans une relation plus incertaine avec les États-Unis.
La Presse Canadienne