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Grève de la FIPEQ: plusieurs CPE n'ouvriront qu'à midi, vendredi

durée 05h00
6 décembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Quelque 3000 travailleuses dans des Centres de la petite enfance débraieront à nouveau durant quelques heures, ce vendredi.

Les CPE concernés n'ouvriront leurs portes qu'à midi.

Ces Centres de la petite enfance sont situés dans les régions de Montréal, de la Montérégie, de Laval, de Lanaudière, de l'Abitibi-Témiscamingue, de Chaudière-Appalaches, de Québec et de l'Estrie.

Ce sont des membres de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, qui en sont ainsi à leur quatrième vendredi de débrayage d'une durée de quelques heures, depuis la mi-novembre.

La FIPEQ doit annoncer bientôt l'étape suivante de son mandat de «grève progressive», à moins qu'il n'y ait déblocage d'ici là dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective.

Jeudi, des représentantes de la fédération et de la centrale syndicale avaient manifesté à Québec et y avaient rencontré des députés, afin de plaider leur cause.

La convention collective est échue depuis le 31 mars 2023, soit en même temps que celles des employés de l'État. Québec n'a déposé ses offres qu'au printemps dernier.

Le litige porte principalement sur les salaires. Selon l'échelle salariale qui était en vigueur le 31 mars 2023, une éducatrice qualifiée en CPE gagne 21,60 $ l'heure au premier échelon, 28,60 $ l'heure au 10e èchelon, puis 30,03 $ l'heure après un an au 10e échelon.

Une éducatrice non qualifiée touche 18,52 $ l'heure au premier échelon.

La FIPEQ affirme n'avoir reçu qu'une offre de 12,7 % d'augmentation sur cinq ans, alors que les travailleurs du secteur public se sont vu accorder 17,4 % sur cinq ans.

Québec a déjà répliqué que l'augmentation de 17,4 % qui a été accordée aux employés de l'État l'a été en échange de «contreparties en matière de flexibilité en organisation du travail qui ont un impact réel sur les services».

Les négociations se poursuivent toujours entre les parties. Elles se déroulent alors qu'il y a pénurie de personnel dans les services de garde. Et Québec veut ouvrir des milliers de places pour répondre aux besoins.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne

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