François-Philippe Champagne semble lier son «destin» politique à celui de Mark Carney


Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — Le ministre québécois François-Philippe Champagne semble lier son avenir politique à celui du candidat à la chefferie du Parti libéral qu'il appuie, Mark Carney.
Dans une mêlée de presse en marge d'un événement organisé par le Regroupement des Chambres de commerce de la Mauricie, dans sa circonscription, l'élu n'a pas voulu officialiser, vendredi, sa candidature comme député aux prochaines élections fédérales.
M. Champagne a plutôt insisté sur sa vision d'un «Canada ambitieux» incarnée, selon lui, par M. Carney, comme il l'avait fait au cours de l'événement, quelques instants avant de s'entretenir avec les journalistes.
«C'est dans cet esprit-là qu'on s'est associés l'un et l'autre. Alors, je vous dirais, le destin de l'un est un peu relié au destin de l'autre dans cette aventure-là», a dit le ministre de l'Innovation.
Il a tenu à ajouter que c'est ce qu'il entendra de la population de sa circonscription qui pourrait faire pencher la balance dans le choix de solliciter ou non un autre mandat comme député.
«Si c'est la volonté des gens, bien évidemment, c'est ça qui nous motive dans une décision», a dit l'élu de Saint-Maurice—Champlain.
Les cinq candidats à la chefferie du Parti libéral du Canada (PLC) doivent croiser le fer, lundi et mardi prochain, au cours de deux débats - un dans chacune des langues officielles.
Puis, mercredi, les membres du PLC inscrits pourront commencer à voter pour déterminer l'issue de la course à la succession de l'actuel premier ministre, Justin Trudeau.
Mis à part Mark Carney, qui est donné favori dans des sondages, les autres candidats sont l'ex-ministre des Finances Chrystia Freeland, l'ancienne leader parlementaire Karina Gould, l'ex-député montréalais Frank Baylis et l'ancienne députée de la grande région de Toronto Ruby Dhalla.
Le prochain chef du PLC et premier ministre sera connu le 9 mars.
Émilie Bergeron, La Presse Canadienne