Des problèmes ont été détectés, puis résolus, avec des bracelets antirapprochements
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Par La Presse Canadienne, 2024
QUÉBEC — Des problèmes techniques sont survenus plus tôt cette semaine avec certains bracelets antirapprochements, ces dispositifs qui peuvent être imposés par la justice afin de protéger les victimes de violence conjugale ou d’exploitation sexuelle.
Les problèmes sont venus aux oreilles du ministère de la Sécurité publique lundi en fin de journée. Ils ont finalement été réglés mercredi soir, et le ministère assure qu'aucun incident n'est survenu entre-temps.
Selon ce qu'a indiqué le ministère jeudi, par communiqué, un problème lié à l'infrastructure des réseaux cellulaires a affecté de façon intermittente les communications d'un certain nombre de bracelets.
L'enjeu concernait donc la communication des données entre les bracelets et la plateforme de surveillance. Le ministère a soutenu que les bracelets eux-mêmes ont continué de fonctionner normalement, de sorte qu'ils n'ont jamais cessé d'enregistrer localement le positionnement des porteurs.
Le ministère de la Sécurité publique a aussi affirmé avoir appliqué tous les protocoles en place lors de la période où sont survenus les problèmes. Il a notamment contacté toutes les personnes victimes et a fait les suivis nécessaires auprès des corps de police.
Les personnes victimes qui auraient des questions à propos de ces enjeux techniques peuvent communiquer avec le responsable du suivi de leur dossier à la Direction des services professionnels correctionnels.
Le bracelet antirapprochement est un outil de géolocalisation qui sert à éviter qu’une personne accusée ou condamnée pour un délit commis en contexte conjugal ou d’exploitation sexuelle s’approche de sa victime ou d’une zone précise.
La Presse Canadienne