Des mandats de grève sollicités dans les établissements de la Sépaq
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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — Quelque 2500 syndiqués qui travaillent à la Société des établissements de plein air (Sépaq) seront bientôt appelés à se doter d'un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève illimitée.
Il s'agit de travailleurs membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) — un grand syndicat indépendant des centrales.
Ces syndiqués travaillent dans les différents parcs nationaux, réserves fauniques, campings, centres touristiques et à l'Aquarium du Québec, entre autres.
Les assemblées générales des membres pour se prononcer sur ce mandat auront lieu en février et mars dans les établissements concernés, a précisé en entrevue vendredi Christian Daigle, président général du SFPQ.
La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2023. Les négociations durent depuis plusieurs mois, mais M. Daigle rapporte que le syndicat attend toujours le dépôt d'une offre salariale. Il semble que des travaux portant sur la classification des emplois, préalables à cette négociation, aient retardé le processus.
«Le dépôt monétaire va faire foi de tout pour la suite des choses. C'est certain que c'est la pierre angulaire», souligne M. Daigle.
Si le SFPQ obtient le mandat qu'il sollicite de ses membres, d'éventuels moyens de pression plus lourds pourraient être exercés «dès le début de la saison», prévient M. Daigle, «On pense au début de la pêche dans les réserves fauniques. On pense au début ou à l'ouverture, également, dans les parcs. On pense aux stations touristiques, aux campings également.»
Lia Lévesque, La Presse Canadienne