Des lacunes constatées dans le système de santé mentale pour les jeunes en Ontario


Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
TORONTO — La vérificatrice générale de l'Ontario affirme que le ministère de la Santé pourrait planifier et superviser plus efficacement les services de santé mentale pour les enfants et les adolescents dans la province.
La vérificatrice générale, Shelley Spence, a publié lundi deux rapports soulignant les lacunes de ce système ainsi que celles liées à la sécurité des réseaux d'eau potable non municipaux, bien que 98 % des échantillons prélevés au cours des dix dernières années aient été conformes aux normes.
En 2023-2024, le temps d'attente pour un traitement intensif en santé mentale pour les jeunes était de 105 jours, contre 94 jours l'année précédente, a constaté Mme Spence. Le ministère n'avait également pas effectué d'analyse approfondie pour déterminer si davantage de places seraient bénéfiques.
Par ailleurs, parmi les organismes communautaires de santé mentale pour les enfants et les adolescents ayant répondu à un sondage du bureau de la vérificatrice, environ 70 % ont mentionné que les services disponibles ne suffisaient pas à répondre aux besoins des enfants et des adolescents souffrant simultanément de troubles de santé mentale et de dépendances.
Un porte-parole de la ministre de la Santé, Sylvia Jones, a souligné qu'elle avait demandé au ministère de mettre en œuvre «tous les moyens nécessaires» pour améliorer l'accès aux services le plus rapidement possible.
La vérificatrice a formulé 22 recommandations, notamment l'établissement d'indicateurs communs de temps d'attente et la définition d'attentes minimales pour les services de base. Le ministère les a toutes acceptées.
En ce qui concerne l'eau potable, la vérificatrice a constaté que le gouvernement ne dispose pas de systèmes efficaces pour superviser tous les réseaux d'eau potable non municipaux, notamment pour assurer la conformité. Le gouvernement a accepté les 17 recommandations d'amélioration de la vérificatrice.
Allison Jones, La Presse Canadienne