C.-B.: des policiers de la GRC veulent que le comité de déontologie soit remplacé

SURREY — Trois policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Colombie-Britannique, menacés de licenciement pour des allégations d'avoir participé à des discussions de groupe racistes, veulent que le comité d'audience, composé de trois membres, soit démis de ses fonctions.

Ils effectuent cette requête en raison de l'utilisation d'un terme «désobligeant» dans un courriel, selon l'un de leurs avocats.

Une audience sur le code de conduite de la GRC a commencé lundi pour déterminer si les agents de la GRC de Coquitlam Ian Solven, Philip Dick et Mersad Mesbah ont eu une conduite déshonorante pour des commentaires faits dans des discussions de groupe privées sur leurs téléphones portables personnels et sur les terminaux de données de la police.

L'un de leurs avocats, Wes Dutcher-Walls, a déclaré au comité qu'il souhaitait que les membres soient démis de leurs fonctions après qu'une capture d'écran obtenue d'un courriel entre les membres du comité fait référence aux policiers comme les «trois amigos».

Me Dutcher-Walls a avancé qu'il y avait de «sérieuses inquiétudes» quant au fait que l'utilisation par le comité du «terme désobligeant» indique que ses décisions sont «prédéterminées». L'audience a été ajournée jusqu'à mercredi pour déterminer si le comité devrait se récuser.

Il affirme que les comités de déontologie qui jugent et prennent des décisions qui pourraient affecter la vie et la carrière des membres de la GRC «doivent être irréprochables».

MM. Mesbah, Solven et Dick nient tous les allégations de harcèlement au travail et de conduite déshonorante qui auraient eu lieu entre janvier 2019 et mai 2021.

Darryl Greer, La Presse Canadienne