Lock-out au port de Montréal
Le lock-out au port de Montréal pourrait avoir des conséquences «catastrophiques»
Par La Presse Canadienne
La fermeture du port de Montréal par l’Association des employeurs maritimes aura des conséquences «catastrophiques» si elle dure plusieurs jours, prévient l’Administration portuaire de Montréal.
L’association des employeurs a mis les 1200 débardeurs du port de Montréal en lock-out, dimanche soir à 21 h.
Les débardeurs refusaient de faire des heures supplémentaires depuis le 10 octobre. Aussi, environ 320 d’entre eux faisaient une grève partielle, touchant seulement deux terminaux de l’entreprise Termont.
Au cours d’une conférence de presse au port, tôt lundi matin, la présidente et directrice générale de l’Administration portuaire, Julie Gascon, a déploré les répercussions économiques de cette fermeture du port.
Une seule journée du port, c’est 400 millions $ de valeur de marchandises qui transitent et 268 millions $ en retombées économiques, a-t-elle souligné.
Le port de Montréal est le principal port de l’Est du Canada. Ses principaux concurrents sont les ports de l’Est des États-Unis.
Mme Gascon soutient que si la fermeture persiste, les lignes maritimes vont se détourner du port de Montréal vers ceux des États-Unis. «C’est notre réputation qui se joue», dit-elle.
Dimanche, les débardeurs ont rejeté l’offre finale et globale de l’association des employeurs.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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