Les organismes communautaires dénoncent l’austérité en fermant leur porte
Les organismes communautaires lavallois, sous la coupole de la Corporation de développement communautaire (CDC) Laval, ont cessé symboliquement, lundi, leurs activités pour une période de 225 minutes pour exiger du gouvernement libéral le rehaussement.
Un rassemblement a été organisé devant les bureaux locaux de la ministre responsable de la région de Laval, Francine Charbonneau.
Tenue dans l’ensemble de la province le mouvement «Fermés pour cause d'austérité!», vise à rappeler l’importance du milieu communautaire pour la vitalité et la santé des communautés.
Le milieu communautaire réclame une majoration de 225 M $ annuellement afin qu’il puisse réaliser pleinement sa mission et répondre aux besoins exprimés par les populations qu’il dessert.
Les intervenants du secteur rappellent qu’il y a un an à peine, le parlement du Québec, à l’unanimité, a reconnu le sous-financement du milieu communautaire de la province et que l’ancien gouvernement Marois avait annoncé, au printemps dernier, un investissement supplémentaire de 162 M $ destinés aux organismes.
Pour Gina Bergeron, directrice du Centre d’implication libre de Laval (CIIL) une ressource alternative en santé mentale et en réadaptation sociale, cette période d’incertitude est la pire vécue par les organisations comme la sienne depuis des décennies.
«Emploi-Québec reconnaît nos efforts en matière de réinsertion, par contre on fait des coupures sur des mesures d’emploi destinées à notre clientèle qui tente de faire sa place dans la société», dit-elle.
Marc Longchamps, coordonnateur de la CDC de Laval, lance un message clair au gouvernement québécois.
«Dans un contexte d’austérité, il est d’autant plus important pour le gouvernement de consolider le milieu communautaire, non pas pour palier au désengagement de l’État, mais pour répondre aux besoins des populations plus vulnérables.
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